Actualités

Accompagnement en sexothérapie

La sexothérapie a pour but de favoriser le développement d’une sexualité plus satisfaisante en fonction des besoins et des limites de chacun-e.

La sexualité est une composante essentielle et universelle de l’être humain.

Elle est très présente dans les médias, semble être banalisée hors nous constatons que nous gardons souvent pour nous nos vraies préoccupations, nos questions et nos difficultés.

Pourtant, lorsqu’on décide d’en parler à un·e professionnel·l·e de la santé sexuelle, on découvre souvent que nos questions ont des réponses, que nos difficultés sont partagées et que des solutions existent pour un meilleur épanouissement sexuel.

Elle convient également aux personnes en quête d’inventer ou de réinventer une sexualité épanouie, sereine et harmonieuse.

Je vous propose un espace sécurisé où venir déposer vos problématiques en matière de corps et de sexualité.

S’ouvrir au chemin de sa sexualité est la possibilité de (re)trouver un confort  dans la relation à soi et à l’autre et un mieux-être sexuel.

Groupe de paroles réservé aux femmes – Violences sexuelles

groupe de paroles

Groupe de paroles réservé aux femmes sur la thématique des violences sexuelles

Le groupe se réunira une fois par mois le samedi de 14H15 à 17H15 . Il se tiendra à Brest au lieu d’accueil des violences géré par Don Bosco .

Un temps d’accueil est prévu le samedi 20 janvier de 10H30 à 12H00 sur place afin d’échanger avec les personnes intéressées et découvrir le lieu.

Le projet est porté par l’association des psy de Brest et sera animé par moi-même Laëtitia Innocente, gestalt-thérapeute.

Je réalise cette activité à titre bénévole pour l’association.

Le groupe sera composé de 3 à  6 personnes sur inscription.

Pour participer au groupe, les personnes devront adhérer à l’asso pour 20€/an et s’acquitter d’une contribution de 10€/séance.

Voici les dates : 10/02, 09/03, 04/05,08/06 et 06/07
lieu : 16 rue Victor Hugo – Brest

Transitions et changements de vie : promotion, reconversion professionnelle, changements familiaux, séparation, déménagement sont autant de situations charnières dans nos vies.

Quel que soit l’ampleur du changement, celui-ci a un impact sur notre vie. Il entraîne des inconforts, des incertitudes, des adaptations, des deuils. Bref c’est une période de transitions et d’instabilité.

C’est accepter de renoncer à une situation existante, subir une phase marquée par l’inconfort, l’inconnu, le méconnu, le « je ne sais pas ». Comme être au cœur d’un rond-point et de tourner, sans savoir et prendre aucune décision « attive »/rapide. C’est supporter le « ne plus savoir » et renoncer à prendre des décisions ou plus précisément, de faire, d’agir, simplement constater le « rien », « pas de sens », « ne plus savoir ».

C’est dans ce vide, dans l’incertitude, dans le « rien » qu’émerge le créatif qui permet l’élan, le nouveau départ.

Un accompagnement thérapeutique en Gestalt, permet de traverser ces étapes de vie.

Selon William Bridges, Transitions de vie, le changement désigne une réalité concrète, objective (déménagement, séparation, promotion). Le terme « transition » désigne une réalité psychologique subjective. Il s’applique aux adaptations internes que l’évènement implique. L’auteur s’interroge entre « changement » et « transition » et l’importance de clôturer un chapitre de sa vie avant d’en ouvrir un autre. Il fait le lien avec les rituels, les rites de passage de différentes sociétés.

Les étapes de la transition

1 – prendre du temps : ralentir. Les circonstances peuvent changer à tout instant. Pour autant il faut du temps pour accomplir la réorientation psychologique et émotionnelle/ « théorie des petits pas ». Cela ne veut pas dire être passif et attentiste, c’est reconnaître chaque pas, les mesurer, les apprécier, les assimiler avant le suivant. Souvent, les éléments peuvent être flottants et comment je peux faire avec.

2 – Mettre en place des étapes, des structures temporaires : trouver des moyens de poursuivre le quotidien tout en permettant la transformation interne, l’ajusteur créateur (terme gestaltiste) de se dessiner, de s’essayer dans des espaces sécurisants. (Chaque pas compte). Prenons l’image de l’échafaudage pour les travaux, il y a de la sécurité, ça permet la circulation tout facilitant la transformation)

3 – Ralentir l’agir/limiter le sur-agir : l’inconfort subit, vécu, est tellement désagréable, que l’individu veut agir pour quitter cet espace, cette sensation. C’est une réaction compréhensible et naturellement, et en même temps, c’est en luttant contre cet agir, que l’essence de créative de l’individu se met en mouvement (comme un magma de volcan : la solution est à l’intérieure bien cachée) = pas d’initiative prématurée (système de reproduction)

4 – Ne pas rester seul-e : trouver un espace d’écoute neutre : un espace d’expression des tensions, de souffrances, des incertitudes. C’est un lieu d’écoute sans jugement qui favorise l’identification des freins comme des ressources permettant de traverser cette étape de vie. C’est aussi un lieu permettant de saisir ce qui constituent les plaisirs du quotidien.

Les transitions sont des moments de vie qui permettent de quitter le statu quo, le figement. C’est un processus engageant, difficile, qui permet de mettre en lumière les reproductions de fonctionnement, qui amène à vivre un moment d’introspection par toujours choisi, ni facile, mais qui sont très riches de créativité. C’est dans cet espace de vide, de flou, que l’émergence arrive. Et de l’émergence, le sens apparaît, se dessine.

L’intérêt d’un accompagnement en Gestalt-thérapie

Enfin, toute transition commence par une fin. Pour être autre chose, il faut d’abord cesser d’être ce que l’on croit être. Il est nécessaire de renoncer même si on ne sait pas ce qui va advenir. C’est dans cette zone de vide, de brouillard, de flou. Ce que nous nommons en Gestalt « le vide fertile ».

Même si on ne sait pas encore classer, prioriser, identifier, tous les signaux se manifestent à cet endroit. L’importance est de ralentir, pas d’action, pas de sur-action, simplement traverser la zone de turbulence. Comme c’est difficile, il est plus facile de reprendre ces fonctionnements, de les adapter pour prendre au plus vite une solution. Cependant sur le moyen et long terme, ces adaptations vont s’estomper pour revenir aux fonctionnements connus. D’où l’importance de se faire accompagner, d’apprendre à tolérer l’incertitude et à ralentir.

Le travail thérapeutique permet de mettre du sens à cette période, de mettre des mots sur les émotions, les sensations, les ressentis, de rompre l’isolement et de faire un pas vers sa rencontre, de mettre de la conscience sur le « Qui je suis » ? C’est l’incertitude qui crée l’angoisse, pas tellement le changement (évènement lui-même). Il est naturel de résister. Le processus de transition passe par le renoncement d’un passé sans savoir de quoi sera fait demain. Il est plus facile de penser en ajoutant des choses qu’en renonçant. Or pour traverser cette étape, le renoncement est primordial pour permettre d’en le temps de s’ouvrir vers le nouveau.

L’équipe de Rendezvous équilibre à Brest, m’a accordée une interview sur la thématique des Transitions de vie. Je vous laisse découvrir ces 20min d’entretien qui vous donneront un aperçu de ma façon d’accompagner ces étapes de vie.

Au plaisir de vous rencontrer et de vous accompagner.

Laëtitia Innocente

Le Burn-out : comment traiter le burn-out ?

Le Burn-out : comment traiter le burn-out ?

Le burn-out, signifie épuisement professionnel. 

Michel Delbrouck,  médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out. 

1 – De quoi parle-t-on ? 

Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».

Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :

  • Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
  • Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
  • Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi

2 – Qui est concerné ?

Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail.  Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire. 

Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ». 

Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite.  Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire. 

3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?

Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.

La liste n’est pas exhaustive.

De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).

Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation. 

4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ? 

Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ? 

Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites.  C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie. 

Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck

Le burn-out, signifie épuisement professionnel. 

Michel Delbrouck,  médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out. 

1 – De quoi parle-t-on ? 

Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».

Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :

  • Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
  • Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
  • Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi

2 – Qui est concerné ?

Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail.  Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire. 

Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ». 

Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite.  Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire. 

3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?

Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.

La liste n’est pas exhaustive.

De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).

Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation. 

4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ? 

Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ? 

Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites.  C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie. 

Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck

Ennéagramme : étude des caractères

Ennéagramme : étude des caractères

  1. Qu’est-ce que l’énneagramme ?

L’Ennéagramme trouve ses origines dans des textes soufis très anciens (700 après JC). Les travaux de Oscar Ichazo et Claude Naranjo démocratisent cette méthode d’étude des caractères. Ainsi, elle devient une référence en matière de compréhension de soi. 

L’ennéagramme permet de comprendre notre caractère, c’est-à-dire, comment j’agis, je réagis aux évènements, aux relations. C’est un magnifique outil d’exploration de connaissance de soi, d’intelligence émotionnelle et relationnelle. 

2 – A quoi sert l’enneagramme ? 

L’enneagramme nous permet de comprendre comment nous avons construit, de manière non consciente, une façon d’être au monde. Il décrit 9 profils de caractères qui se composent de passions, de talents et de vertus. C’est une façon de mettre en exergues des comportements répétitifs qui ne nous conviennent plus et qui nous font souffrir. 
C’est à partir de cette mise en conscience qu’il est possible de s’ouvrir vers du nouveau, de retrouver le contact avec nous-même et avec l’autre. 

Par ailleurs, il nous aide à regarder le monde avec différentes lunettes. En effet, l’ennéagramme est avant tout un outil de développement personnel. Par ce travail d’introspection, il nous est offert de voyager dans le fonctionnement des autres caractères. Comprendre que chacun-e regarde le monde avec ses lunettes peut faciliter la compréhension de l’autre, et ainsi faire un pas vers la rencontre. Toute personne est munie d’atouts comme de fragilités. 

3 – Comment l’ennéagramme s’invite dans la thérapie gestaltiste ?

Les apports de l’énneagramme dans ma pratique de Gestalt-thérapie, m’apporte de nouvelles clés de lecture du fonctionnement de la personne accompagnée. 

C’est aussi une autre façon pour la personne accompagnée d’accéder à la compréhension de son caractère et de mettre du sens sur ses fonctionnements.  

Enfin, cet outil est un plus pour ouvrir le travail thérapeutique sur les mécanismes relationnels développés par chacun-e . Ce point est nécessaire à l’accompagnement thérapeutique puisque la Gestalt, est la thérapie du contact, de la relation.

Ainsi, psycho-praticienne en gestalt-thérapie, je suis attentive à la façon que vous avez d’entrer en contact avec l’environnement, avec l’autre.  Il n’y a pas de bonne façon de faire. Il n’y a donc pas de conseils à recevoir, il y a à trouver sa façon unique, authentique et satisfaisante d’être soi.

Au cours de l’accompagnement psychorelationnel, je vous invite à mettre de la conscience sur comment la relation s’organise. 

C’est dans ce présent de la relation thérapeutique, qui contient bien évidement l’histoire passée, que nous allons « décortiquer » le « comment les fonctionnements se mettent en place », tout en identifiant, mettant de la conscience et de la compréhension sur les mécanismes de répétition. Enfin, au fur et à mesure, vous expérimenterez de la nouveauté.

Par ailleurs, au cours de la séance, je suis également attentive à l’expérience du vécu corporel qui est une forme d’expérience de soi. Il s’agit donc d’être attentif-ve et conscient-e de ces processus corporels qui nous parlent de nous !Ces étapes d’accompagnement thérapeutique vont vous permettre de remettre de la fluidité, du mouvement là où quelque chose s’est figé et entrave votre relation avec les autres.

Accompagnement des troubles du comportement alimentaire (TCA).🍂

Accompagnement des troubles du comportement alimentaire (TCA).🍂

Qu’appelle-t-on un trouble du comportement alimentaire?

Les troubles du comportement alimentaire comprennent : Anorexie, boulimie, hyperphagie, vomissements, compulsions, purges, privations. Ces fonctionnements sont des situations connues des personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire. 

Les comportements alimentaires perturbés nécessitent un accompagnement thérapeute. En effet, les troubles entraînent un isolement des personnes et un état de santé physique, émotionnel et psychologique à risque voir dangereux pour la santé. 

Ils amènent à des attitudes addictives qui sont le symptôme d’épisodes de vie très douloureux, parfois traumatiques avec des sensations de mal-être enracinées avec un manque profond de confiance en soi, d’anxiété ou d’état dépressif. 👣

Quel accompagnement pour accompagner la personne concernée ?

Par conséquent, l’accompagnement d’un Troubles du Comportement Alimentaire ne peut pas se faire que d’un point de vue physiologique, en se concentrant sur la perte ou la prise de poids. Il est nécessaire de prendre en considération la psyché et l’état émotionnel de la personne. Il en va d’une approche pluridisciplinaire avec un suivi médical, nutritionnel, et psychothérapeutique. 🤝

L’accompagnement thérapeutique consiste en une interaction entre l’intéressé-e et le thérapeute, favorisant l’expression des sentiments, des émotions et des pensées. C’est un espace sécurisé, sans jugement. Il permet de mettre des mots sur les maux, de mettre du sens sur le trouble alimentaire et son comportement. C’est aussi un lieu qui permet de créer du lien et de rompre l’isolement.

La Gestalt-thérapie est une approche thérapeutique qui travaille à la fois sur la relation, l’émotionnel, le corps et le sens. C’est une thérapie appartenant au courant de la psychologie humaniste et existentielle, ainsi qu’à la philosophie phénoménologique. Son originalité réside dans le fait qu’elle prend en compte plusieurs dimensions de la personne et ne s’intéresse pas uniquement à un aspect cognitif. Elle considère la personne comme actrice de son propre changement. 🍀

Très sensible à la thématique des troubles du comportement alimentaire, je me suis formée avec Katouchka Collomb Van Ditzhuyzen, psychologue et gestalt-thérapeute, afin de garantir un accompagnement approprié et sécure. Elle anime sa formation avec une grande énergie, beaucoup d’humilité et d’humanité. Un grand merci pour sa transmission et son partage d’expérience. 🙏

En prenant rendez-vous, vous faites le choix de rompre l’isolement. Vous prenez le chemin du soin en reconnaissant votre état de santé, et en souhaitant, découvrir quelque chose de vous-même, dans une écoute sans jugement, bienveillante et soutenante. 🌈#anorexie#boulimie#Troublesalimentaires#therapie

Groupe de parole entre femmes – thématique Violences sexuelles

Céline Lamerant, psychologue clinicienne, et Laëtitia Innocente, Gestalt-thérapeute, ont le plaisir de vous annoncer la constitution d’un groupe de paroles entre femmes sur la thématique des violences sexuelles. 🙏

L’intérêt du groupe de paroles?

C’est un espace d’écoute et d’échange entre plusieurs personnes.

L’objet est de permettre l’expression pleine et entière de chaque participante, sans jugement ni conseil. L’écoute est respectueuse et attentive. 💐

L’animation de ce temps est assurée par deux professionnelles de la relation d’aide. Ce choix atteste d’une volonté d’assurer un espace de paroles “sécure” afin de favoriser la libération de la parole, le respect entre participantes et la régulation des émotions.

Objet du groupe de parole : 👣

– Faciliter la parole

– Contribuer à la restauration de la confiance et l’estime de soi

– Sortir de l’isolement, du silence

Le principe est de disposer d’un espace où chaque femme peut, en toute confidentialité et sécurité, exprimer ses maux et écouter d’autres femmes éprouvant des souffrances similaires sur des violences subies récemment ou par le passé.

Le groupe de 10 femmes se réunira un samedi après-midi par mois à l’espace Drogou à Brest. 🌈

Afin de garantir des tarifs accessibles, le groupe de paroles est porté par l’association “ADPF de Brest”. https://adp-france-local-brest.pepsup.com

Il est demandé d’adhérer à l’association (20€00) avec une contribution de 10€00 par atelier. Pour toutes situations particulières, un aménagement tarifaire peut être discuté.

Pour tous renseignements, contacter Céline 07.89.87.45.02 ou Laëtitia 06.85.16.47.36 (contact@unpasvers-soi.fr). 📞

Nous proposons aussi un temps d’échanges ouvert le vendredi 09 décembre de 17H à 20H00 à l’espace drogou à Brest. 🤲

La Gestalt-thérapie, une thérapie psychocorporelle

1 – Comment partir du corps pour aller vers l’abstraction ?

La Gestalt-thérapie s’appuie sur la philosophie de la phénoménologie fondée par Edmund Husserl. Il s’agit de se tourner vers, de voir la personne telle qu’elle se donne à voir. L’important est de porter l’attention sur, d’être présent à l’expérience perceptive, incarnée de l’individu. En fait, il s’agit de développer une attitude d’attention, de description de la manière dont on perçoit les choses, dont elles sont vécues intrinsèquement pour la personne. C’est une reconnaissance de la singularité du vécu de chaque personne même si l’environnement peut être commun.

La place du corps dans l’approche de la thérapie phénoménologique

Le corps est le premier rapport au monde. C’est le point zéro. Il nous donne à voir comment je m’engage dans le monde. En fait, le corps est une matrice d’affect. Il porte le mouvement, la sensation, l’émotion.

En référence à l’article d’Alice Miller sur son livre Le corps ne ment jamais, notre corps sait. Il nous parle à nous-même, il nous donne à voir au monde par nos attitudes et nos micromouvements. Durant l’accompagnement en Gestalt-thérapie, le travail thérapeutique permettra de mettre de la conscience sur ce corps qui nous porte chaque jour, qui nous parle et nous constitue. En effet, il est un réel constituant de nous-même.

2 – Les affects, le corps : la matrice de l’affect

Il existe trois dimensions de l’affectivité : 

  • Les sensations organiques
  • Les sentiments
  • L’ambiance

Toujours en s’appuyant sur le fait que notre corps sait et nous parle, nous pouvons constater qu’il exprime des tensions, des douleurs, des sensations qualifiées d’agréables ou encore de détente.

Quant aux sentiments, ils peuvent se définir comme la combinaison d’émotions que nous sommes en mesure de décrire, qualifier. Le sentiment implique une fonction cognitive.

Concernant la notion d’ambiance, elle comprend l’atmosphère qui entoure la personne. Il peut s’agir de choses matérielles, concrètes, comme des éléments de perception telles que les odeurs, les sons, l’espace. 

Le corps est vecteur de mouvements et d’émotions.

3 – Quelle est donc l’attitude thérapeutique du Gestalt-thérapeute ?

Le Gestalt-thérapeute se met au service de la relation thérapeutique avec la personne accompagnée. Il est une caisse de résonnance en développant une attitude EPOCHE. Il s’agit de mettre en suspens nos représentations et d’adopter une curiosité de l’autre.

Le principe est de porter attention à ce qui se passe dans la relation thérapeutique, ce qui se passe entre NOUS, l’accompagné-e et le thérapeute. C’est dans cet espace que la notion de caisse de résonnance prend son sens. Elle permet de renseigner sur le vécu présent de la personne accompagnée qui comprend de manière non consciente son histoire passée. Ainsi, par cet espace d’attention au vécu, l’accompagné-e donnera du sens à son éprouvé. 

L’intervention du Gestalt-thérapeute intervient dans le contact qui se commente dans l’ici et maintenant. 

La Gestalt-thérapie est une thérapie de contact, de la relation. Il s’agit de remettre du mouvement dans ce qi s’est figé, d’ouvrir les possibles, de développer la compétence de choisir et de « reprendre » de la Responsabilité dans nos actes.  

Pour en savoir plus, vous pouvez écouter l’émission : Une approche existentielle du soin psychique

L’estime de soi

L'estime de soi
8 min pour parler « Estime de soi ».
Une présentation concrète et claire de Christophe André. 👏

L’enfance

Ce qui construit l’estime de soi est d’abord l’amour inconditionnel des parents.

L’enfant doit se sentir en sécurité et tenter de nouvelles expériences sans appréhender la réprimande ou la critique de ses parents. Ses réussites, il est essentiel de les valorisées. Quant à ses erreurs ou difficultés, elles sont nécessaires à l’apprentissage.

« L’erreur est une formidable opportunité d’apprentissage. » Jane Nelsen

Estime de soi haute et basse

Les personne à haute estime de soi n’ont pas peur d’agir. Elles savent que l’échec est normal. Les personnes à basse estime de soi s’identifie à l’échec. Elles pensent que si elles échouent, elles sont nulles. Leur confiance en eux se dégrade progressivement.

Nous interprétons la réalité

C’est le discours intérieur qui nous mine. Nous interprétons négativement la réalité. La dévalorisation est inutile. Cessons de regarder la vie via le prisme des médias. La TV et l’image renvoyée par celle-ci nous trompent.

L’estime de soi n’est pas du narcissisme

Nous sommes trop sévères avec nous même : soyons nos amis, soyons bienveillants et acceptons nos imperfections.

Qu’est-ce que l’estime de soi?

Selon Christophe André, psychiatre et psychothérapeute,  L’estime de soi   est  la façon dont on se voit… ». C’est une donnée fondamentale de la personnalité.

L’estime de soi comporte  des aspects comportementaux et cognitifs. D’une part, elle influence nos capacités à l’action et se nourrit en retour de nos succès. D’autre part, elle dépend étroitement du regard que nous portons sur nous. Enfin, l’estime de soi reste pour une grande part une dimension  affective de notre personne : elle dépend de notre humeur de base, qu’elle influence fortement en retour.

En résumé, une bonne estime de soi facilite l’engagement dans l’action. Elle est associée à une auto-évaluation plus fiable et plus précise, et permet une stabilité émotionnelle plus grande.

L’estime de soi est en lien avec la théorie de l’attachement. Plus l’attachement de l’enfant est sécure, plus il développe une estime de soi de qualité.