Le burn-out, signifie épuisement professionnel. 

Michel Delbrouck,  médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out. 

1 – De quoi parle-t-on ? 

Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».

Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :

  • Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
  • Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
  • Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi

2 – Qui est concerné ?

Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail.  Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire. 

Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ». 

Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite.  Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire. 

3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?

Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.

La liste n’est pas exhaustive.

De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).

Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation. 

4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ? 

Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ? 

Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites.  C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie. 

Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck

Le burn-out, signifie épuisement professionnel. 

Michel Delbrouck,  médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out. 

1 – De quoi parle-t-on ? 

Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».

Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :

  • Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
  • Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
  • Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi

2 – Qui est concerné ?

Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail.  Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire. 

Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ». 

Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite.  Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire. 

3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?

Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.

La liste n’est pas exhaustive.

De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).

Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation. 

4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ? 

Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ? 

Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites.  C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie. 

Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck