Actualités
Ouverture Groupe de Thérapie – Landerneau
J’ai la joie de vous annoncer l’ouverture d’un groupe de thérapie à Landerneau .
Le groupe de thérapie permet de développer ses compétences comportementales et relationnelles tout en découvrant une méthode de connaissance de soi et des autres. Il s’agit d’ un espace de rencontre et de partage sécurisant et enveloppant dans la rencontre à soi, à l’autre à partir de la gestalt-thérapie.
Tout au long des ateliers, le groupe sera l’occasion de se comprendre à l’occasion des autres, de contacter ses zones de souffrances, ses fragilités et de mettre de la conscience sur des fonctionnements. Il sera aussi un moyen pour reconnaître ses ressources telles que sa créativité et sa sensibilité. Les membres du groupe vont pouvoir prendre appui sur la vie du groupe et du thérapeute pour faire un pas de plus, oser et s’autoriser du nouveau.
Petit à petit, le dévoilement et le déploiement prennent forme avec le soutien sécurisant du groupe. C’est aussi la possibilité de se reconnaître et de s’ouvrir la singularité de chacun, de s’accepter soi et l’autre dans son entièreté avec sa part d’ombre et sa part de lumière.
En rejoignant le groupe, vous vous engagez à être présent·e et à respecter un cadre fondé sur la confidentialité, le respect et l’accueil du vécu de chacun dans sa vérité.
La qualité de présence, l’écoute attentive et la richesse des interactions sont des leviers pour s’engager pleinement dans cette expérience.
Public : tout personne désireuse de faire un pas vers soi (Elle, il, iel)
Durée : un samedi par mois
Horaires : 13h45 – 18h00
Lieu : Landerneau
Nombre de places : 6
Dates : 15 novembre 2025, 13 décembre 2025, 17 janvier 2026, 14 février 2026, 21 mars 2026, 11 avril 2026, 23 mai 2026, 13 juin 2026, 11juillet 2026
Le groupe offre l’opportunité de :
- développer une plus grande souplesse dans la relation à soi-même et aux autres ;
- porter un regard renouvelé sur son parcours, ses blocages et ses schémas répétitifs ;
- exprimer une parole personnelle, s’affirmer et gagner en solidité intérieure ;
- mieux comprendre et traverser les conflits ainsi que les émotions intenses.
L’entrée peut se faire à toutes périodes de l’année en fonction des places disponibles. Tout départ du groupe s’annonce lors du regroupement précédent. Un engagement sur un minimum de 4 séances est demandé.
Inscription : entretien préalable.
Gestalt-thérapeute certifiée
06.85.16.47.36
contact@unpasvers-soi.fr
Diplôme : Certificat Européen de Psychothérapie
Laëtitia Innocente, Gestalt-thérapeute certifiée par l’école Gestalt+, obtient son Certificat Européen de Psychothérapie (CEP). Il est délivré par l’association européenne de psychothérapie.
Je suis donc adhérente à la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (FF2P). Je m’engage à respecter et à appliquer le code de déontologie et m’inscrits dans une démarche de formation et de supervision tout au long de ma pratique.
Une thérapeute située : Je le suis
1. Qu’est-ce qu’un·e psy/thérapeute « situé·e » ?
Un-e psy/thérapeute situé-e est d’un·e professionnel·le qui reconnaît que la neutralité absolue n’existe pas, et que toute relation thérapeutique s’inscrit dans un contexte social, politique et culturel.
Cela implique de prendre en compte les discriminations systémiques (sexisme, racisme, LGBTQIA+phobies, validisme, âgisme…) et de veiller à ne pas les reproduire dans l’espace thérapeutique.
Ma pratique de Gestalt-thérapeute s’appuie sur ces valeurs humanistes.
2. Pourquoi est-ce important ?
Trop de personnes hésitent encore à consulter un·e psy par crainte :
- de voir leurs réalités niées ou minimisées,
- de subir des propos ou attitudes discriminantes,
- de vivre une forme de « double peine » : souffrir de violences systémiques à l’extérieur, puis ne pas être crues ou comprises dans l’espace censé les aider à se reconstruire.
3. Une approche consciente et engagée
Une pratique située, c’est donc :
- reconnaître que les oppressions vécues ont un impact direct sur la santé mentale,
- proposer un espace aussi « safe » que possible, adapté aux besoins spécifiques de chacun·e,
- respecter les identités, les vécus, et les réalités socio-culturelles des patient·es, sans les réduire à des diagnostics déconnectés de leur contexte.
4. Un engagement à se former et se remettre en question
Être thérapeute situé·e, c’est aussi :
- se positionner en conscience face à ses propres privilèges,
- continuer à s’informer et à se former,
- accueillir la parole des patient·es sans jugement, en leur offrant un espace de parole sécurisant pour questionner, déconstruire et développer leur pouvoir d’agir.
5. Un féminisme comme base de travail
L’approche thérapeutique féministe prend en compte les oppressions multiples — liées au genre, à la race, à la classe, à l’orientation sexuelle, à l’apparence, au handicap ou encore à la neuroatypie — et leurs impacts profonds sur la santé mentale.
Plus les oppressions se croisent, plus le risque de vivre des violences, des discriminations, de l’anxiété, une dépression ou une faible estime de soi augmente. Ces symptômes sont souvent des réponses compréhensibles à un environnement oppressant.
L’objectif n’est pas de minimiser ces souffrances, mais de ne pas les pathologiser à tort : les replacer dans leur contexte permet de redonner du pouvoir aux personnes concernées, en les déculpabilisant.
6. Et les hommes dans tout ça ?
La thérapie féministe ne s’adresse pas qu’aux femmes. Elle peut être précieuse pour les hommes qui souhaitent questionner les injonctions à la virilité, à la performance, l’interdiction d’exprimer leurs émotions, le rapport à la paternité et la parentilité.
En prenant conscience de leurs privilèges, les hommes peuvent construire des relations plus saines, plus égalitaires, plus douces. C’est un chemin de libération pour tout le monde, et un pas important vers un mieux-être partagé.
En résumé :
C’est une posture professionnelle et éthique, fondée sur l’écoute, la réflexivité et le respect des réalités sociales qui façonnent le psychisme et les trajectoires de vie. Un pas essentiel vers une thérapie vraiment inclusive et émancipatrice.
La Gestalt-thérapie : une approche thérapeutique féministe?
Zoom sur un épisode du podcast « Un podcast à soi » de Charlotte Bienaimé, consacré à un thème essentiel : « Inventer une thérapie féministe« . Ce qui est relaté est très en cohérence avec l’approche de la Gestalt-thérapie que j’exerce.
À travers des témoignages de praticien·nes et de patient·es, cet épisode met en lumière une approche de la thérapie féministe qui articule la psycho et le social.
Ce qui fait la richesse de cette réflexion, c’est le déplacement d’une posture thérapeutique traditionnelle — fondée sur une neutralité bienveillante — vers une écoute plus ancrée dans les réalités sociales, les inégalités structurelles et les injonctions de genre. Ce changement de prisme permet de resituer les souffrances individuelles dans un contexte collectif, et ainsi d’aider les patient·es à se défaire d’un sentiment de culpabilité souvent injustifié.
Cette approche thérapeutique permet aussi d’accompagner les femmes victimes de violence pour discerner ce qui, relève de la normalité ou d’un héritage culturel toxique devenu presque invisible à force d’habitude. Il s’agit ainsi de retrouver du pouvoir d’agir et de la responsabilité dans sa vie.
Quant au mot « féministe » si controversé, il n’est pas un gros mot. Pour ma part, le féminisme est un mouvement qui met en lumière le sexisme et les différentes discriminations, en les dénonçant et en proposant un autre chemin, celui de l’égalité et de l’équité envers tous les individus tant dans les lois que dans la vie quotidienne. Il s’agit également de comprendre comment différentes formes d’inégalités ne se contentent pas de coexister, mais interagissent et se renforcent mutuellement, rendant certaines situations d’oppression encore plus complexes.
En écoutant ce podcast, je me reconnais pleinement dans la posture thérapeutique présentée. Et je peux dire avec assurance que mon cabinet est un espace où une thérapie féministe est possible. Un lieu où l’on peut questionner, déconstruire et se restaurer. Il s’agit d’une approche thérapeutique humaniste, existentielle et psychorelationnelle à l’image de ce défend la Gestalt-thérapie.
Je veille à proposer un espace thérapeutique dans lequel je m’attelle interroger les oppressions existantes dans le champ social tel que le patriarcat, le validisme, la transphobie, le racisme et à ce qu’elles soient mises en lumière.
Bonne écoute.
La sexualité à l’honneur
« Les pieds sur Terre » de France Culture propose une série de 13 épisodes sur la thématique du sexe : Dernières nouvelles du sexe : 20 ans d’évolution des sexualités
Les témoignages sont en lien avec les éléments de l’enquête : Contexte des sexualités en France menée par l’Inserm(Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) et Santé publique publiée le 13 novembre 2024. Cette étude vise à actualiser les connaissances sur les comportements et les habitudes des Français en matière de sexualité.
Résolument tournés vers la découverte et/ou l’affirmation de sexualités féminines puissantes, mais pas uniquement, ces 13 épisodes donnent une image non exhaustive, vivante et sensible, drôle et sérieuse, des principaux changements qui affectent nos comportements amoureux, nos relations et pratiques sexuelles.
Des travaux menés par les chercheuses Armelle Andro (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Nathalie Bajos (Inserm) et Caroline Moreau (Inserm).
J’ajoute comme proposition, la diffusion du TEDX « Quand l’intimité devient une arme de changement social« de Christel Bony, militante de l’égalité des genres, fonde Sextech for Good, utilisant la technologie pour une meilleure santé sexuelle. Son engagement dénonce les normes patriarcales, percevant la sexualité comme outil d’émancipation individuelle et collective. Son travail vise un avenir où la sexualité est synonyme de liberté et d’égalité.
La sexualité parlons-en, facilitons la parole pour permettre à chacune et chacun de pouvoir s’épanouir dans cet espace de consentement, d’intimité et de partage discuté.
Psychologie : Licence de psychologie
Accompagnement en sexothérapie
La sexothérapie a pour but de favoriser le développement d’une sexualité plus satisfaisante en fonction des besoins et des limites de chacun-e.
La sexualité est une composante essentielle et universelle de l’être humain.
Elle est très présente dans les médias, semble être banalisée hors nous constatons que nous gardons souvent pour nous nos vraies préoccupations, nos questions et nos difficultés.
Pourtant, lorsqu’on décide d’en parler à un·e professionnel·l·e de la santé sexuelle, on découvre souvent que nos questions ont des réponses, que nos difficultés sont partagées et que des solutions existent pour un meilleur épanouissement sexuel.
Je vous propose un espace sécurisé où venir déposer vos problématiques en matière de corps et de sexualité.
S’ouvrir au chemin de sa sexualité est la possibilité de (re)trouver un confort dans la relation à soi et à l’autre et un mieux-être sexuel.
Groupe de paroles réservé aux femmes – Violences sexuelles
Groupe de paroles réservé aux femmes sur la thématique des violences sexuelles
Le groupe se réunira une fois par mois le samedi de 14H15 à 17H15 . Il se tiendra à Brest au lieu d’accueil des violences géré par Don Bosco .
Un temps d’accueil est prévu le samedi 20 janvier de 10H30 à 12H00 sur place afin d’échanger avec les personnes intéressées et découvrir le lieu.
Le projet est porté par l’association des psy de Brest et sera animé par moi-même Laëtitia Innocente, gestalt-thérapeute.
Je réalise cette activité à titre bénévole pour l’association.
Le groupe sera composé de 3 à 6 personnes sur inscription.
Pour participer au groupe, les personnes devront adhérer à l’asso pour 20€/an et s’acquitter d’une contribution de 10€/séance.
Voici les dates : 10/02, 09/03, 04/05,08/06 et 06/07
lieu : 16 rue Victor Hugo – Brest
Transitions et changements de vie : promotion, reconversion professionnelle, changements familiaux, séparation, déménagement sont autant de situations charnières dans nos vies.
Quel que soit l’ampleur du changement, celui-ci a un impact sur notre vie. Il entraîne des inconforts, des incertitudes, des adaptations, des deuils. Bref c’est une période de transitions et d’instabilité.
C’est accepter de renoncer à une situation existante, subir une phase marquée par l’inconfort, l’inconnu, le méconnu, le « je ne sais pas ». Comme être au cœur d’un rond-point et de tourner, sans savoir et prendre aucune décision « attive »/rapide. C’est supporter le « ne plus savoir » et renoncer à prendre des décisions ou plus précisément, de faire, d’agir, simplement constater le « rien », « pas de sens », « ne plus savoir ».
C’est dans ce vide, dans l’incertitude, dans le « rien » qu’émerge le créatif qui permet l’élan, le nouveau départ.
Un accompagnement thérapeutique en Gestalt, permet de traverser ces étapes de vie.
Selon William Bridges, Transitions de vie, le changement désigne une réalité concrète, objective (déménagement, séparation, promotion). Le terme « transition » désigne une réalité psychologique subjective. Il s’applique aux adaptations internes que l’évènement implique. L’auteur s’interroge entre « changement » et « transition » et l’importance de clôturer un chapitre de sa vie avant d’en ouvrir un autre. Il fait le lien avec les rituels, les rites de passage de différentes sociétés.
Les étapes de la transition
1 – prendre du temps : ralentir. Les circonstances peuvent changer à tout instant. Pour autant il faut du temps pour accomplir la réorientation psychologique et émotionnelle/ « théorie des petits pas ». Cela ne veut pas dire être passif et attentiste, c’est reconnaître chaque pas, les mesurer, les apprécier, les assimiler avant le suivant. Souvent, les éléments peuvent être flottants et comment je peux faire avec.
2 – Mettre en place des étapes, des structures temporaires : trouver des moyens de poursuivre le quotidien tout en permettant la transformation interne, l’ajusteur créateur (terme gestaltiste) de se dessiner, de s’essayer dans des espaces sécurisants. (Chaque pas compte). Prenons l’image de l’échafaudage pour les travaux, il y a de la sécurité, ça permet la circulation tout facilitant la transformation)
3 – Ralentir l’agir/limiter le sur-agir : l’inconfort subit, vécu, est tellement désagréable, que l’individu veut agir pour quitter cet espace, cette sensation. C’est une réaction compréhensible et naturellement, et en même temps, c’est en luttant contre cet agir, que l’essence de créative de l’individu se met en mouvement (comme un magma de volcan : la solution est à l’intérieure bien cachée) = pas d’initiative prématurée (système de reproduction)
4 – Ne pas rester seul-e : trouver un espace d’écoute neutre : un espace d’expression des tensions, de souffrances, des incertitudes. C’est un lieu d’écoute sans jugement qui favorise l’identification des freins comme des ressources permettant de traverser cette étape de vie. C’est aussi un lieu permettant de saisir ce qui constituent les plaisirs du quotidien.
Les transitions sont des moments de vie qui permettent de quitter le statu quo, le figement. C’est un processus engageant, difficile, qui permet de mettre en lumière les reproductions de fonctionnement, qui amène à vivre un moment d’introspection par toujours choisi, ni facile, mais qui sont très riches de créativité. C’est dans cet espace de vide, de flou, que l’émergence arrive. Et de l’émergence, le sens apparaît, se dessine.
L’intérêt d’un accompagnement en Gestalt-thérapie
Enfin, toute transition commence par une fin. Pour être autre chose, il faut d’abord cesser d’être ce que l’on croit être. Il est nécessaire de renoncer même si on ne sait pas ce qui va advenir. C’est dans cette zone de vide, de brouillard, de flou. Ce que nous nommons en Gestalt « le vide fertile ».
Même si on ne sait pas encore classer, prioriser, identifier, tous les signaux se manifestent à cet endroit. L’importance est de ralentir, pas d’action, pas de sur-action, simplement traverser la zone de turbulence. Comme c’est difficile, il est plus facile de reprendre ces fonctionnements, de les adapter pour prendre au plus vite une solution. Cependant sur le moyen et long terme, ces adaptations vont s’estomper pour revenir aux fonctionnements connus. D’où l’importance de se faire accompagner, d’apprendre à tolérer l’incertitude et à ralentir.
Le travail thérapeutique permet de mettre du sens à cette période, de mettre des mots sur les émotions, les sensations, les ressentis, de rompre l’isolement et de faire un pas vers sa rencontre, de mettre de la conscience sur le « Qui je suis » ? C’est l’incertitude qui crée l’angoisse, pas tellement le changement (évènement lui-même). Il est naturel de résister. Le processus de transition passe par le renoncement d’un passé sans savoir de quoi sera fait demain. Il est plus facile de penser en ajoutant des choses qu’en renonçant. Or pour traverser cette étape, le renoncement est primordial pour permettre d’en le temps de s’ouvrir vers le nouveau.
L’équipe de Rendezvous équilibre à Brest, m’a accordée une interview sur la thématique des Transitions de vie. Je vous laisse découvrir ces 20min d’entretien qui vous donneront un aperçu de ma façon d’accompagner ces étapes de vie.
Au plaisir de vous rencontrer et de vous accompagner.
Le Burn-out : comment traiter le burn-out ?
Le burn-out, signifie épuisement professionnel.
Michel Delbrouck, médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out.
1 – De quoi parle-t-on ?
Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».
Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :
- Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
- Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
- Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi
2 – Qui est concerné ?
Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail. Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire.
Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ».
Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite. Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire.
3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?
Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.
La liste n’est pas exhaustive.
De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).
Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation.
4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ?
Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ?
Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites. C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie.
Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck
Le burn-out, signifie épuisement professionnel.
Michel Delbrouck, médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out.
1 – De quoi parle-t-on ?
Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».
Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :
- Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
- Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
- Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi
2 – Qui est concerné ?
Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail. Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire.
Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ».
Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite. Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire.
3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?
Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.
La liste n’est pas exhaustive.
De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).
Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation.
4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ?
Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ?
Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites. C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie.
Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck