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Une thérapeute située : Je le suis

1. Quest-ce quun·e psy/thérapeute « situé·e » ?

Un-e psy/thérapeute situé-e est d’un·e professionnel·le qui reconnaît que la neutralité absolue n’existe pas, et que toute relation thérapeutique s’inscrit dans un contexte social, politique et culturel.
Cela implique de prendre en compte les discriminations systémiques (sexisme, racisme, LGBTQIA+phobies, validisme, âgisme…) et de veiller à ne pas les reproduire dans l’espace thérapeutique.

Ma pratique de Gestalt-thérapeute s’appuie sur ces valeurs humanistes.

2. Pourquoi est-ce important ?

Trop de personnes hésitent encore à consulter un·e psy par crainte :

  • de voir leurs réalités niées ou minimisées,
  • de subir des propos ou attitudes discriminantes,
  • de vivre une forme de « double peine » : souffrir de violences systémiques à l’extérieur, puis ne pas être crues ou comprises dans l’espace censé les aider à se reconstruire.

3. Une approche consciente et engagée

Une pratique située, c’est donc :

  • reconnaître que les oppressions vécues ont un impact direct sur la santé mentale,
  • proposer un espace aussi « safe » que possible, adapté aux besoins spécifiques de chacun·e,
  • respecter les identités, les vécus, et les réalités socio-culturelles des patient·es, sans les réduire à des diagnostics déconnectés de leur contexte.

4. Un engagement à se former et se remettre en question

Être thérapeute situé·e, c’est aussi :

  • se positionner en conscience face à ses propres privilèges,
  • continuer à s’informer et à se former,
  • accueillir la parole des patient·es sans jugement, en leur offrant un espace de parole sécurisant pour questionner, déconstruire et développer leur pouvoir d’agir.

5. Un féminisme comme base de travail

L’approche thérapeutique féministe prend en compte les oppressions multiples — liées au genre, à la race, à la classe, à l’orientation sexuelle, à l’apparence, au handicap ou encore à la neuroatypie — et leurs impacts profonds sur la santé mentale.

Plus les oppressions se croisent, plus le risque de vivre des violences, des discriminations, de l’anxiété, une dépression ou une faible estime de soi augmente. Ces symptômes sont souvent des réponses compréhensibles à un environnement oppressant.

L’objectif n’est pas de minimiser ces souffrances, mais de ne pas les pathologiser à tort : les replacer dans leur contexte permet de redonner du pouvoir aux personnes concernées, en les déculpabilisant.

6.  Et les hommes dans tout ça ?

La thérapie féministe ne s’adresse pas qu’aux femmes. Elle peut être précieuse pour les hommes qui souhaitent questionner les injonctions à la virilité, à la performance,  l’interdiction d’exprimer leurs émotions, le rapport à la paternité et la parentilité.

En prenant conscience de leurs privilèges, les hommes peuvent construire des relations plus saines, plus égalitaires, plus douces. C’est un chemin de libération pour tout le monde, et un pas important vers un mieux-être partagé.

En résumé :

C’est une posture professionnelle et éthique, fondée sur l’écoute, la réflexivité et le respect des réalités sociales qui façonnent le psychisme et les trajectoires de vie. Un pas essentiel vers une thérapie vraiment inclusive et émancipatrice.

La Gestalt-thérapie : une approche thérapeutique féministe?

gestalt-thérapie

Zoom sur un épisode du podcast « Un podcast à soi » de Charlotte Bienaimé, consacré à un thème essentiel : « Inventer une thérapie féministe« . Ce qui est relaté est très en cohérence avec l’approche de la Gestalt-thérapie que j’exerce.

À travers des témoignages de praticien·nes et de patient·es, cet épisode met en lumière une approche de la thérapie féministe qui articule la psycho et le social.

Ce qui fait la richesse de cette réflexion, c’est le déplacement d’une posture thérapeutique traditionnelle — fondée sur une neutralité bienveillante — vers une écoute plus ancrée dans les réalités sociales, les inégalités structurelles et les injonctions de genre. Ce changement de prisme permet de resituer les souffrances individuelles dans un contexte collectif, et ainsi d’aider les patient·es à se défaire d’un sentiment de culpabilité souvent injustifié.

Cette approche thérapeutique permet aussi d’accompagner les femmes victimes de violence pour discerner ce qui, relève de la normalité ou d’un héritage culturel toxique devenu presque invisible à force d’habitude. Il s’agit ainsi de retrouver du pouvoir d’agir et de la responsabilité dans sa vie.

Quant au mot « féministe » si controversé, il n’est pas un gros mot. Pour ma part, le féminisme est un mouvement qui met en lumière le sexisme et les différentes discriminations, en les dénonçant et en proposant un autre chemin, celui de l’égalité et de l’équité envers tous les individus tant dans les lois que dans la vie quotidienne. Il s’agit également de comprendre comment différentes formes d’inégalités ne se contentent pas de coexister, mais interagissent et se renforcent mutuellement, rendant certaines situations d’oppression encore plus complexes.

En écoutant ce podcast, je me reconnais pleinement dans la posture thérapeutique présentée. Et je peux dire avec assurance que mon cabinet est un espace où une thérapie féministe est possible. Un lieu où l’on peut questionner, déconstruire et se restaurer. Il s’agit d’une approche thérapeutique humaniste, existentielle et psychorelationnelle à l’image de ce défend la Gestalt-thérapie.
Je veille à proposer un espace thérapeutique dans lequel je m’attelle interroger les oppressions existantes dans le champ social tel que le patriarcat, le validisme, la transphobie, le racisme et à ce qu’elles soient mises en lumière.

Bonne écoute.

La sexualité à l’honneur

 

« Les pieds sur Terre » de France Culture propose une série de 13 épisodes sur la thématique du sexe : Dernières nouvelles du sexe : 20 ans d’évolution des sexualités

Les témoignages sont en lien avec les éléments de l’enquête : Contexte des sexualités en France menée par l’Inserm(Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) et Santé publique publiée le 13 novembre 2024. Cette étude vise à actualiser les connaissances sur les comportements et les habitudes des Français en matière de sexualité.

Résolument tournés vers la découverte et/ou l’affirmation de sexualités féminines puissantes, mais pas uniquement, ces 13 épisodes donnent une image non exhaustive, vivante et sensible, drôle et sérieuse, des principaux changements qui affectent nos comportements amoureux, nos relations et pratiques sexuelles.

Des travaux menés par les chercheuses Armelle Andro (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Nathalie Bajos (Inserm) et Caroline Moreau (Inserm).

 

J’ajoute comme proposition, la diffusion du TEDX « Quand l’intimité devient une arme de changement social« de Christel Bony, militante de l’égalité des genres, fonde Sextech for Good, utilisant la technologie pour une meilleure santé sexuelle. Son engagement dénonce les normes patriarcales, percevant la sexualité comme outil d’émancipation individuelle et collective. Son travail vise un avenir où la sexualité est synonyme de liberté et d’égalité.

La sexualité parlons-en, facilitons la parole pour permettre à chacune et chacun de pouvoir s’épanouir dans cet espace de consentement, d’intimité et de partage discuté.

Psychologie : Licence de psychologie

En cette période de reprise, j’ai l’immense joie de vous partager la validation de ma licence de psychologie. 
C’est le résultat d’une année dense. 
Je remercie très chaleureusement tous mes proches qui m’ont permis de me centrer sur ces études. 
Je suis ravie d’ajouter ces différentes connaissances à mon regard de gestalt-thérapeute. 

Accompagnement en sexothérapie

La sexothérapie a pour but de favoriser le développement d’une sexualité plus satisfaisante en fonction des besoins et des limites de chacun-e.

La sexualité est une composante essentielle et universelle de l’être humain.

Elle est très présente dans les médias, semble être banalisée hors nous constatons que nous gardons souvent pour nous nos vraies préoccupations, nos questions et nos difficultés.

Pourtant, lorsqu’on décide d’en parler à un·e professionnel·l·e de la santé sexuelle, on découvre souvent que nos questions ont des réponses, que nos difficultés sont partagées et que des solutions existent pour un meilleur épanouissement sexuel.

Elle convient également aux personnes en quête d’inventer ou de réinventer une sexualité épanouie, sereine et harmonieuse.

Je vous propose un espace sécurisé où venir déposer vos problématiques en matière de corps et de sexualité.

S’ouvrir au chemin de sa sexualité est la possibilité de (re)trouver un confort  dans la relation à soi et à l’autre et un mieux-être sexuel.

Groupe de paroles réservé aux femmes – Violences sexuelles

groupe de paroles

Groupe de paroles réservé aux femmes sur la thématique des violences sexuelles

Le groupe se réunira une fois par mois le samedi de 14H15 à 17H15 . Il se tiendra à Brest au lieu d’accueil des violences géré par Don Bosco .

Un temps d’accueil est prévu le samedi 20 janvier de 10H30 à 12H00 sur place afin d’échanger avec les personnes intéressées et découvrir le lieu.

Le projet est porté par l’association des psy de Brest et sera animé par moi-même Laëtitia Innocente, gestalt-thérapeute.

Je réalise cette activité à titre bénévole pour l’association.

Le groupe sera composé de 3 à  6 personnes sur inscription.

Pour participer au groupe, les personnes devront adhérer à l’asso pour 20€/an et s’acquitter d’une contribution de 10€/séance.

Voici les dates : 10/02, 09/03, 04/05,08/06 et 06/07
lieu : 16 rue Victor Hugo – Brest

Transitions et changements de vie : promotion, reconversion professionnelle, changements familiaux, séparation, déménagement sont autant de situations charnières dans nos vies.

Quel que soit l’ampleur du changement, celui-ci a un impact sur notre vie. Il entraîne des inconforts, des incertitudes, des adaptations, des deuils. Bref c’est une période de transitions et d’instabilité.

C’est accepter de renoncer à une situation existante, subir une phase marquée par l’inconfort, l’inconnu, le méconnu, le « je ne sais pas ». Comme être au cœur d’un rond-point et de tourner, sans savoir et prendre aucune décision « attive »/rapide. C’est supporter le « ne plus savoir » et renoncer à prendre des décisions ou plus précisément, de faire, d’agir, simplement constater le « rien », « pas de sens », « ne plus savoir ».

C’est dans ce vide, dans l’incertitude, dans le « rien » qu’émerge le créatif qui permet l’élan, le nouveau départ.

Un accompagnement thérapeutique en Gestalt, permet de traverser ces étapes de vie.

Selon William Bridges, Transitions de vie, le changement désigne une réalité concrète, objective (déménagement, séparation, promotion). Le terme « transition » désigne une réalité psychologique subjective. Il s’applique aux adaptations internes que l’évènement implique. L’auteur s’interroge entre « changement » et « transition » et l’importance de clôturer un chapitre de sa vie avant d’en ouvrir un autre. Il fait le lien avec les rituels, les rites de passage de différentes sociétés.

Les étapes de la transition

1 – prendre du temps : ralentir. Les circonstances peuvent changer à tout instant. Pour autant il faut du temps pour accomplir la réorientation psychologique et émotionnelle/ « théorie des petits pas ». Cela ne veut pas dire être passif et attentiste, c’est reconnaître chaque pas, les mesurer, les apprécier, les assimiler avant le suivant. Souvent, les éléments peuvent être flottants et comment je peux faire avec.

2 – Mettre en place des étapes, des structures temporaires : trouver des moyens de poursuivre le quotidien tout en permettant la transformation interne, l’ajusteur créateur (terme gestaltiste) de se dessiner, de s’essayer dans des espaces sécurisants. (Chaque pas compte). Prenons l’image de l’échafaudage pour les travaux, il y a de la sécurité, ça permet la circulation tout facilitant la transformation)

3 – Ralentir l’agir/limiter le sur-agir : l’inconfort subit, vécu, est tellement désagréable, que l’individu veut agir pour quitter cet espace, cette sensation. C’est une réaction compréhensible et naturellement, et en même temps, c’est en luttant contre cet agir, que l’essence de créative de l’individu se met en mouvement (comme un magma de volcan : la solution est à l’intérieure bien cachée) = pas d’initiative prématurée (système de reproduction)

4 – Ne pas rester seul-e : trouver un espace d’écoute neutre : un espace d’expression des tensions, de souffrances, des incertitudes. C’est un lieu d’écoute sans jugement qui favorise l’identification des freins comme des ressources permettant de traverser cette étape de vie. C’est aussi un lieu permettant de saisir ce qui constituent les plaisirs du quotidien.

Les transitions sont des moments de vie qui permettent de quitter le statu quo, le figement. C’est un processus engageant, difficile, qui permet de mettre en lumière les reproductions de fonctionnement, qui amène à vivre un moment d’introspection par toujours choisi, ni facile, mais qui sont très riches de créativité. C’est dans cet espace de vide, de flou, que l’émergence arrive. Et de l’émergence, le sens apparaît, se dessine.

L’intérêt d’un accompagnement en Gestalt-thérapie

Enfin, toute transition commence par une fin. Pour être autre chose, il faut d’abord cesser d’être ce que l’on croit être. Il est nécessaire de renoncer même si on ne sait pas ce qui va advenir. C’est dans cette zone de vide, de brouillard, de flou. Ce que nous nommons en Gestalt « le vide fertile ».

Même si on ne sait pas encore classer, prioriser, identifier, tous les signaux se manifestent à cet endroit. L’importance est de ralentir, pas d’action, pas de sur-action, simplement traverser la zone de turbulence. Comme c’est difficile, il est plus facile de reprendre ces fonctionnements, de les adapter pour prendre au plus vite une solution. Cependant sur le moyen et long terme, ces adaptations vont s’estomper pour revenir aux fonctionnements connus. D’où l’importance de se faire accompagner, d’apprendre à tolérer l’incertitude et à ralentir.

Le travail thérapeutique permet de mettre du sens à cette période, de mettre des mots sur les émotions, les sensations, les ressentis, de rompre l’isolement et de faire un pas vers sa rencontre, de mettre de la conscience sur le « Qui je suis » ? C’est l’incertitude qui crée l’angoisse, pas tellement le changement (évènement lui-même). Il est naturel de résister. Le processus de transition passe par le renoncement d’un passé sans savoir de quoi sera fait demain. Il est plus facile de penser en ajoutant des choses qu’en renonçant. Or pour traverser cette étape, le renoncement est primordial pour permettre d’en le temps de s’ouvrir vers le nouveau.

L’équipe de Rendezvous équilibre à Brest, m’a accordée une interview sur la thématique des Transitions de vie. Je vous laisse découvrir ces 20min d’entretien qui vous donneront un aperçu de ma façon d’accompagner ces étapes de vie.

Au plaisir de vous rencontrer et de vous accompagner.

Laëtitia Innocente

Le Burn-out : comment traiter le burn-out ?

Le burn-out, signifie épuisement professionnel. 

Michel Delbrouck,  médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out. 

1 – De quoi parle-t-on ? 

Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».

Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :

  • Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
  • Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
  • Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi

2 – Qui est concerné ?

Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail.  Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire. 

Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ». 

Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite.  Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire. 

3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?

Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.

La liste n’est pas exhaustive.

De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).

Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation. 

4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ? 

Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ? 

Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites.  C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie. 

Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck

Le burn-out, signifie épuisement professionnel. 

Michel Delbrouck,  médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out. 

1 – De quoi parle-t-on ? 

Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».

Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :

  • Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
  • Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
  • Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi

2 – Qui est concerné ?

Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail.  Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire. 

Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ». 

Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite.  Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire. 

3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?

Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.

La liste n’est pas exhaustive.

De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).

Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation. 

4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ? 

Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ? 

Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites.  C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie. 

Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck

Ennéagramme : étude des caractères

Ennéagramme : étude des caractères

  1. Qu’est-ce que l’énneagramme ?

L’Ennéagramme trouve ses origines dans des textes soufis très anciens (700 après JC). Les travaux de Oscar Ichazo et Claude Naranjo démocratisent cette méthode d’étude des caractères. Ainsi, elle devient une référence en matière de compréhension de soi. 

L’ennéagramme permet de comprendre notre caractère, c’est-à-dire, comment j’agis, je réagis aux évènements, aux relations. C’est un magnifique outil d’exploration de connaissance de soi, d’intelligence émotionnelle et relationnelle. 

2 – A quoi sert l’enneagramme ? 

L’enneagramme nous permet de comprendre comment nous avons construit, de manière non consciente, une façon d’être au monde. Il décrit 9 profils de caractères qui se composent de passions, de talents et de vertus. C’est une façon de mettre en exergues des comportements répétitifs qui ne nous conviennent plus et qui nous font souffrir. 
C’est à partir de cette mise en conscience qu’il est possible de s’ouvrir vers du nouveau, de retrouver le contact avec nous-même et avec l’autre. 

Par ailleurs, il nous aide à regarder le monde avec différentes lunettes. En effet, l’ennéagramme est avant tout un outil de développement personnel. Par ce travail d’introspection, il nous est offert de voyager dans le fonctionnement des autres caractères. Comprendre que chacun-e regarde le monde avec ses lunettes peut faciliter la compréhension de l’autre, et ainsi faire un pas vers la rencontre. Toute personne est munie d’atouts comme de fragilités. 

3 – Comment l’ennéagramme s’invite dans la thérapie gestaltiste ?

Les apports de l’énneagramme dans ma pratique de Gestalt-thérapie, m’apporte de nouvelles clés de lecture du fonctionnement de la personne accompagnée. 

C’est aussi une autre façon pour la personne accompagnée d’accéder à la compréhension de son caractère et de mettre du sens sur ses fonctionnements.  

Enfin, cet outil est un plus pour ouvrir le travail thérapeutique sur les mécanismes relationnels développés par chacun-e . Ce point est nécessaire à l’accompagnement thérapeutique puisque la Gestalt, est la thérapie du contact, de la relation.

Ainsi, psycho-praticienne en gestalt-thérapie, je suis attentive à la façon que vous avez d’entrer en contact avec l’environnement, avec l’autre.  Il n’y a pas de bonne façon de faire. Il n’y a donc pas de conseils à recevoir, il y a à trouver sa façon unique, authentique et satisfaisante d’être soi.

Au cours de l’accompagnement psychorelationnel, je vous invite à mettre de la conscience sur comment la relation s’organise. 

C’est dans ce présent de la relation thérapeutique, qui contient bien évidement l’histoire passée, que nous allons « décortiquer » le « comment les fonctionnements se mettent en place », tout en identifiant, mettant de la conscience et de la compréhension sur les mécanismes de répétition. Enfin, au fur et à mesure, vous expérimenterez de la nouveauté.

Par ailleurs, au cours de la séance, je suis également attentive à l’expérience du vécu corporel qui est une forme d’expérience de soi. Il s’agit donc d’être attentif-ve et conscient-e de ces processus corporels qui nous parlent de nous !Ces étapes d’accompagnement thérapeutique vont vous permettre de remettre de la fluidité, du mouvement là où quelque chose s’est figé et entrave votre relation avec les autres.

Accompagnement des troubles du comportement alimentaire (TCA).🍂

Accompagnement des troubles du comportement alimentaire (TCA).🍂

Qu’appelle-t-on un trouble du comportement alimentaire?

Les troubles du comportement alimentaire comprennent : Anorexie, boulimie, hyperphagie, vomissements, compulsions, purges, privations. Ces fonctionnements sont des situations connues des personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire. 

Les comportements alimentaires perturbés nécessitent un accompagnement thérapeute. En effet, les troubles entraînent un isolement des personnes et un état de santé physique, émotionnel et psychologique à risque voir dangereux pour la santé. 

Ils amènent à des attitudes addictives qui sont le symptôme d’épisodes de vie très douloureux, parfois traumatiques avec des sensations de mal-être enracinées avec un manque profond de confiance en soi, d’anxiété ou d’état dépressif. 👣

Quel accompagnement pour accompagner la personne concernée ?

Par conséquent, l’accompagnement d’un Troubles du Comportement Alimentaire ne peut pas se faire que d’un point de vue physiologique, en se concentrant sur la perte ou la prise de poids. Il est nécessaire de prendre en considération la psyché et l’état émotionnel de la personne. Il en va d’une approche pluridisciplinaire avec un suivi médical, nutritionnel, et psychothérapeutique. 🤝

L’accompagnement thérapeutique consiste en une interaction entre l’intéressé-e et le thérapeute, favorisant l’expression des sentiments, des émotions et des pensées. C’est un espace sécurisé, sans jugement. Il permet de mettre des mots sur les maux, de mettre du sens sur le trouble alimentaire et son comportement. C’est aussi un lieu qui permet de créer du lien et de rompre l’isolement.

La Gestalt-thérapie est une approche thérapeutique qui travaille à la fois sur la relation, l’émotionnel, le corps et le sens. C’est une thérapie appartenant au courant de la psychologie humaniste et existentielle, ainsi qu’à la philosophie phénoménologique. Son originalité réside dans le fait qu’elle prend en compte plusieurs dimensions de la personne et ne s’intéresse pas uniquement à un aspect cognitif. Elle considère la personne comme actrice de son propre changement. 🍀

Très sensible à la thématique des troubles du comportement alimentaire, je me suis formée avec Katouchka Collomb Van Ditzhuyzen, psychologue et gestalt-thérapeute, afin de garantir un accompagnement approprié et sécure. Elle anime sa formation avec une grande énergie, beaucoup d’humilité et d’humanité. Un grand merci pour sa transmission et son partage d’expérience. 🙏

En prenant rendez-vous, vous faites le choix de rompre l’isolement. Vous prenez le chemin du soin en reconnaissant votre état de santé, et en souhaitant, découvrir quelque chose de vous-même, dans une écoute sans jugement, bienveillante et soutenante. 🌈#anorexie#boulimie#Troublesalimentaires#therapie