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Transitions et changements de vie : promotion, reconversion professionnelle, changements familiaux, séparation, déménagement sont autant de situations charnières dans nos vies.
Quel que soit l’ampleur du changement, celui-ci a un impact sur notre vie. Il entraîne des inconforts, des incertitudes, des adaptations, des deuils. Bref c’est une période de transitions et d’instabilité.
C’est accepter de renoncer à une situation existante, subir une phase marquée par l’inconfort, l’inconnu, le méconnu, le « je ne sais pas ». Comme être au cœur d’un rond-point et de tourner, sans savoir et prendre aucune décision « attive »/rapide. C’est supporter le « ne plus savoir » et renoncer à prendre des décisions ou plus précisément, de faire, d’agir, simplement constater le « rien », « pas de sens », « ne plus savoir ».
C’est dans ce vide, dans l’incertitude, dans le « rien » qu’émerge le créatif qui permet l’élan, le nouveau départ.
Un accompagnement thérapeutique en Gestalt, permet de traverser ces étapes de vie.
Selon William Bridges, Transitions de vie, le changement désigne une réalité concrète, objective (déménagement, séparation, promotion). Le terme « transition » désigne une réalité psychologique subjective. Il s’applique aux adaptations internes que l’évènement implique. L’auteur s’interroge entre « changement » et « transition » et l’importance de clôturer un chapitre de sa vie avant d’en ouvrir un autre. Il fait le lien avec les rituels, les rites de passage de différentes sociétés.
Les étapes de la transition
1 – prendre du temps : ralentir. Les circonstances peuvent changer à tout instant. Pour autant il faut du temps pour accomplir la réorientation psychologique et émotionnelle/ « théorie des petits pas ». Cela ne veut pas dire être passif et attentiste, c’est reconnaître chaque pas, les mesurer, les apprécier, les assimiler avant le suivant. Souvent, les éléments peuvent être flottants et comment je peux faire avec.
2 – Mettre en place des étapes, des structures temporaires : trouver des moyens de poursuivre le quotidien tout en permettant la transformation interne, l’ajusteur créateur (terme gestaltiste) de se dessiner, de s’essayer dans des espaces sécurisants. (Chaque pas compte). Prenons l’image de l’échafaudage pour les travaux, il y a de la sécurité, ça permet la circulation tout facilitant la transformation)
3 – Ralentir l’agir/limiter le sur-agir : l’inconfort subit, vécu, est tellement désagréable, que l’individu veut agir pour quitter cet espace, cette sensation. C’est une réaction compréhensible et naturellement, et en même temps, c’est en luttant contre cet agir, que l’essence de créative de l’individu se met en mouvement (comme un magma de volcan : la solution est à l’intérieure bien cachée) = pas d’initiative prématurée (système de reproduction)
4 – Ne pas rester seul-e : trouver un espace d’écoute neutre : un espace d’expression des tensions, de souffrances, des incertitudes. C’est un lieu d’écoute sans jugement qui favorise l’identification des freins comme des ressources permettant de traverser cette étape de vie. C’est aussi un lieu permettant de saisir ce qui constituent les plaisirs du quotidien.
Les transitions sont des moments de vie qui permettent de quitter le statu quo, le figement. C’est un processus engageant, difficile, qui permet de mettre en lumière les reproductions de fonctionnement, qui amène à vivre un moment d’introspection par toujours choisi, ni facile, mais qui sont très riches de créativité. C’est dans cet espace de vide, de flou, que l’émergence arrive. Et de l’émergence, le sens apparaît, se dessine.
L’intérêt d’un accompagnement en Gestalt-thérapie
Enfin, toute transition commence par une fin. Pour être autre chose, il faut d’abord cesser d’être ce que l’on croit être. Il est nécessaire de renoncer même si on ne sait pas ce qui va advenir. C’est dans cette zone de vide, de brouillard, de flou. Ce que nous nommons en Gestalt « le vide fertile ».
Même si on ne sait pas encore classer, prioriser, identifier, tous les signaux se manifestent à cet endroit. L’importance est de ralentir, pas d’action, pas de sur-action, simplement traverser la zone de turbulence. Comme c’est difficile, il est plus facile de reprendre ces fonctionnements, de les adapter pour prendre au plus vite une solution. Cependant sur le moyen et long terme, ces adaptations vont s’estomper pour revenir aux fonctionnements connus. D’où l’importance de se faire accompagner, d’apprendre à tolérer l’incertitude et à ralentir.
Le travail thérapeutique permet de mettre du sens à cette période, de mettre des mots sur les émotions, les sensations, les ressentis, de rompre l’isolement et de faire un pas vers sa rencontre, de mettre de la conscience sur le « Qui je suis » ? C’est l’incertitude qui crée l’angoisse, pas tellement le changement (évènement lui-même). Il est naturel de résister. Le processus de transition passe par le renoncement d’un passé sans savoir de quoi sera fait demain. Il est plus facile de penser en ajoutant des choses qu’en renonçant. Or pour traverser cette étape, le renoncement est primordial pour permettre d’en le temps de s’ouvrir vers le nouveau.
L’équipe de Rendezvous équilibre à Brest, m’a accordée une interview sur la thématique des Transitions de vie. Je vous laisse découvrir ces 20min d’entretien qui vous donneront un aperçu de ma façon d’accompagner ces étapes de vie.
Au plaisir de vous rencontrer et de vous accompagner.

Le Burn-out : comment traiter le burn-out ?
Le burn-out, signifie épuisement professionnel.
Michel Delbrouck, médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out.
1 – De quoi parle-t-on ?
Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».
Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :
- Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
- Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
- Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi
2 – Qui est concerné ?
Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail. Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire.
Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ».
Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite. Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire.
3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?
Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.
La liste n’est pas exhaustive.
De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).
Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation.
4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ?
Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ?
Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites. C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie.
Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck
Le burn-out, signifie épuisement professionnel.
Michel Delbrouck, médecin, psychothérapeute et gestalt-thérapeute, présente dans cette interview les éléments clés de la situation de burn-out.
1 – De quoi parle-t-on ?
Selon le ministère du travail, le burnout se traduit alors par un « épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel ».
Il s’agit d’un syndrome associant trois types de symptômes :
- Un épuisement émotionnel : une fatigue extrême
- Une déshumanisation : irritabilité, mise à distance des émotions, sentiments, ressentis
- Une diminution de l’accomplissement personnel au travail : une perte de sens, un doute de ses qualités professionnelles, de son estime de soi
2 – Qui est concerné ?
Les personnes à risque sont des professionnel-les engagé-es dans leur travail. Il s’agit de personnes exigeantes voire perfectionnistes. Elles aiment leur métier et ont le souci de bien faire.
Bien souvent, ceux sont des profils un peu « idéalistes » qui veulent/pensent « sauver le monde ».
Ces personnes sont généralement tournées vers l’autre. Elles ont un souci de l’autre à en oublier leur propre besoin, sensation. Par conséquent, il s’agit de personnes qui ont du mal à poser leur limite. Il existe une forme de « sur-engagement » et une volonté de très bien faire.
3 – Quels sont les symptômes du burn-out ?
Il existe plusieurs niveaux de burn-out. Dès que certains symptômes persistent ,il est recommandé de consulter son médecin pour prévenir les situations de burn-out sévères.
La liste n’est pas exhaustive.
De manière générale, le symptôme premier est l’installation d’une fatigue qui même avec des vacances ou du repos ne se résout pas. L’irritabilité accompagne souvent la fatigabilité. Par ailleurs, la personne concernée ne sait pas vraiment nommer ce qui se passe pour elle. Enfin le doute, les troubles de la concentration et les symptômes physiques peuvent se développer (maux de tête, palpitations…).
Si vous vous questionnez sur votre situation, consultez votre médecin généraliste qui pourra vous aider à clarifier votre situation.
4 – Comment prendre en charge la personne concernée par le burn-out ?
Il est essentiel pour toute personne dans la situation de burn-out de se faire accompagner. La prise en charge par un médecin est essentielle pour poser un diagnostic. A cela s’ajoute, une prise en charge thérapeutique afin de permettre à la personne de s’exprimer sur son vécu. Comment vit-elle cette situation ? Qu’elle puisse mettre des mots sur ses maux ?
Au cours de l’accompagnement en gestalt-thérapie, la personne pourra en plus de mettre des mots sur sa situation qui lui permettront de mettre du sens sur cet évènement, s’éprouver corporellement. En effet, durant la période dite de déshumanisation le corps a été d’une certaine façon anesthésiée. Il s’agit d’apprendre à le mobiliser à nouveau pour remettre du mouvement, découvrir des ressources et développer sa capacité à clarifier les besoins et les limites. C’est aussi un appui à l’expression de ses ressentis émotionnels. Il s’agit aussi de cheminer sur la question du sens de sa vie.
Bonne écoute ! Interview de Michel Delbrouck

Ennéagramme : étude des caractères
- Qu’est-ce que l’énneagramme ?
L’Ennéagramme trouve ses origines dans des textes soufis très anciens (700 après JC). Les travaux de Oscar Ichazo et Claude Naranjo démocratisent cette méthode d’étude des caractères. Ainsi, elle devient une référence en matière de compréhension de soi.
L’ennéagramme permet de comprendre notre caractère, c’est-à-dire, comment j’agis, je réagis aux évènements, aux relations. C’est un magnifique outil d’exploration de connaissance de soi, d’intelligence émotionnelle et relationnelle.
2 – A quoi sert l’enneagramme ?
L’enneagramme nous permet de comprendre comment nous avons construit, de manière non consciente, une façon d’être au monde. Il décrit 9 profils de caractères qui se composent de passions, de talents et de vertus. C’est une façon de mettre en exergues des comportements répétitifs qui ne nous conviennent plus et qui nous font souffrir.
C’est à partir de cette mise en conscience qu’il est possible de s’ouvrir vers du nouveau, de retrouver le contact avec nous-même et avec l’autre.
Par ailleurs, il nous aide à regarder le monde avec différentes lunettes. En effet, l’ennéagramme est avant tout un outil de développement personnel. Par ce travail d’introspection, il nous est offert de voyager dans le fonctionnement des autres caractères. Comprendre que chacun-e regarde le monde avec ses lunettes peut faciliter la compréhension de l’autre, et ainsi faire un pas vers la rencontre. Toute personne est munie d’atouts comme de fragilités.
3 – Comment l’ennéagramme s’invite dans la thérapie gestaltiste ?
Les apports de l’énneagramme dans ma pratique de Gestalt-thérapie, m’apporte de nouvelles clés de lecture du fonctionnement de la personne accompagnée.
C’est aussi une autre façon pour la personne accompagnée d’accéder à la compréhension de son caractère et de mettre du sens sur ses fonctionnements.
Enfin, cet outil est un plus pour ouvrir le travail thérapeutique sur les mécanismes relationnels développés par chacun-e . Ce point est nécessaire à l’accompagnement thérapeutique puisque la Gestalt, est la thérapie du contact, de la relation.
Ainsi, psycho-praticienne en gestalt-thérapie, je suis attentive à la façon que vous avez d’entrer en contact avec l’environnement, avec l’autre. Il n’y a pas de bonne façon de faire. Il n’y a donc pas de conseils à recevoir, il y a à trouver sa façon unique, authentique et satisfaisante d’être soi.
Au cours de l’accompagnement psychorelationnel, je vous invite à mettre de la conscience sur comment la relation s’organise.
C’est dans ce présent de la relation thérapeutique, qui contient bien évidement l’histoire passée, que nous allons « décortiquer » le « comment les fonctionnements se mettent en place », tout en identifiant, mettant de la conscience et de la compréhension sur les mécanismes de répétition. Enfin, au fur et à mesure, vous expérimenterez de la nouveauté.
Par ailleurs, au cours de la séance, je suis également attentive à l’expérience du vécu corporel qui est une forme d’expérience de soi. Il s’agit donc d’être attentif-ve et conscient-e de ces processus corporels qui nous parlent de nous !Ces étapes d’accompagnement thérapeutique vont vous permettre de remettre de la fluidité, du mouvement là où quelque chose s’est figé et entrave votre relation avec les autres.
Belle et heureuse année 2023!
Belle et heureuse année 2023.
Je vous souhaite une pleine santé, des partages, de l’espièglerie et de la créativité.
Que chacun de vos pas vous apportent de la sérénité.


Accompagnement des troubles du comportement alimentaire (TCA).🍂
Qu’appelle-t-on un trouble du comportement alimentaire?
Les troubles du comportement alimentaire comprennent : Anorexie, boulimie, hyperphagie, vomissements, compulsions, purges, privations. Ces fonctionnements sont des situations connues des personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire.
Les comportements alimentaires perturbés nécessitent un accompagnement thérapeute. En effet, les troubles entraînent un isolement des personnes et un état de santé physique, émotionnel et psychologique à risque voir dangereux pour la santé.
Ils amènent à des attitudes addictives qui sont le symptôme d’épisodes de vie très douloureux, parfois traumatiques avec des sensations de mal-être enracinées avec un manque profond de confiance en soi, d’anxiété ou d’état dépressif. 👣
Quel accompagnement pour accompagner la personne concernée ?
Par conséquent, l’accompagnement d’un Troubles du Comportement Alimentaire ne peut pas se faire que d’un point de vue physiologique, en se concentrant sur la perte ou la prise de poids. Il est nécessaire de prendre en considération la psyché et l’état émotionnel de la personne. Il en va d’une approche pluridisciplinaire avec un suivi médical, nutritionnel, et psychothérapeutique. 🤝
L’accompagnement thérapeutique consiste en une interaction entre l’intéressé-e et le thérapeute, favorisant l’expression des sentiments, des émotions et des pensées. C’est un espace sécurisé, sans jugement. Il permet de mettre des mots sur les maux, de mettre du sens sur le trouble alimentaire et son comportement. C’est aussi un lieu qui permet de créer du lien et de rompre l’isolement.
La Gestalt-thérapie est une approche thérapeutique qui travaille à la fois sur la relation, l’émotionnel, le corps et le sens. C’est une thérapie appartenant au courant de la psychologie humaniste et existentielle, ainsi qu’à la philosophie phénoménologique. Son originalité réside dans le fait qu’elle prend en compte plusieurs dimensions de la personne et ne s’intéresse pas uniquement à un aspect cognitif. Elle considère la personne comme actrice de son propre changement. 🍀
Très sensible à la thématique des troubles du comportement alimentaire, je me suis formée avec Katouchka Collomb Van Ditzhuyzen, psychologue et gestalt-thérapeute, afin de garantir un accompagnement approprié et sécure. Elle anime sa formation avec une grande énergie, beaucoup d’humilité et d’humanité. Un grand merci pour sa transmission et son partage d’expérience. 🙏
En prenant rendez-vous, vous faites le choix de rompre l’isolement. Vous prenez le chemin du soin en reconnaissant votre état de santé, et en souhaitant, découvrir quelque chose de vous-même, dans une écoute sans jugement, bienveillante et soutenante. 🌈#anorexie#boulimie#Troublesalimentaires#therapie
Groupe de parole entre femmes – thématique Violences sexuelles
Céline Lamerant, psychologue clinicienne, et Laëtitia Innocente, Gestalt-thérapeute, ont le plaisir de vous annoncer la constitution d’un groupe de paroles entre femmes sur la thématique des violences sexuelles.
L’intérêt du groupe de paroles?
C’est un espace d’écoute et d’échange entre plusieurs personnes.
L’objet est de permettre l’expression pleine et entière de chaque participante, sans jugement ni conseil. L’écoute est respectueuse et attentive.
L’animation de ce temps est assurée par deux professionnelles de la relation d’aide. Ce choix atteste d’une volonté d’assurer un espace de paroles “sécure” afin de favoriser la libération de la parole, le respect entre participantes et la régulation des émotions.
Objet du groupe de parole :
– Faciliter la parole
– Contribuer à la restauration de la confiance et l’estime de soi
– Sortir de l’isolement, du silence
Le principe est de disposer d’un espace où chaque femme peut, en toute confidentialité et sécurité, exprimer ses maux et écouter d’autres femmes éprouvant des souffrances similaires sur des violences subies récemment ou par le passé.
Le groupe de 10 femmes se réunira un samedi après-midi par mois à l’espace Drogou à Brest.
Afin de garantir des tarifs accessibles, le groupe de paroles est porté par l’association “ADPF de Brest”. https://adp-france-local-brest.pepsup.com
Il est demandé d’adhérer à l’association (20€00) avec une contribution de 10€00 par atelier. Pour toutes situations particulières, un aménagement tarifaire peut être discuté.
Pour tous renseignements, contacter Céline 07.89.87.45.02 ou Laëtitia 06.85.16.47.36 (contact@unpasvers-soi.fr).
Nous proposons aussi un temps d’échanges ouvert le vendredi 09 décembre de 17H à 20H00 à l’espace drogou à Brest.
La Gestalt-thérapie, une thérapie psychocorporelle
1 – Comment partir du corps pour aller vers l’abstraction ?
La Gestalt-thérapie s’appuie sur la philosophie de la phénoménologie fondée par Edmund Husserl. Il s’agit de se tourner vers, de voir la personne telle qu’elle se donne à voir. L’important est de porter l’attention sur, d’être présent à l’expérience perceptive, incarnée de l’individu. En fait, il s’agit de développer une attitude d’attention, de description de la manière dont on perçoit les choses, dont elles sont vécues intrinsèquement pour la personne. C’est une reconnaissance de la singularité du vécu de chaque personne même si l’environnement peut être commun.
La place du corps dans l’approche de la thérapie phénoménologique
Le corps est le premier rapport au monde. C’est le point zéro. Il nous donne à voir comment je m’engage dans le monde. En fait, le corps est une matrice d’affect. Il porte le mouvement, la sensation, l’émotion.
En référence à l’article d’Alice Miller sur son livre Le corps ne ment jamais, notre corps sait. Il nous parle à nous-même, il nous donne à voir au monde par nos attitudes et nos micromouvements. Durant l’accompagnement en Gestalt-thérapie, le travail thérapeutique permettra de mettre de la conscience sur ce corps qui nous porte chaque jour, qui nous parle et nous constitue. En effet, il est un réel constituant de nous-même.
2 – Les affects, le corps : la matrice de l’affect
Il existe trois dimensions de l’affectivité :
- Les sensations organiques
- Les sentiments
- L’ambiance
Toujours en s’appuyant sur le fait que notre corps sait et nous parle, nous pouvons constater qu’il exprime des tensions, des douleurs, des sensations qualifiées d’agréables ou encore de détente.
Quant aux sentiments, ils peuvent se définir comme la combinaison d’émotions que nous sommes en mesure de décrire, qualifier. Le sentiment implique une fonction cognitive.
Concernant la notion d’ambiance, elle comprend l’atmosphère qui entoure la personne. Il peut s’agir de choses matérielles, concrètes, comme des éléments de perception telles que les odeurs, les sons, l’espace.
Le corps est vecteur de mouvements et d’émotions.
3 – Quelle est donc l’attitude thérapeutique du Gestalt-thérapeute ?
Le Gestalt-thérapeute se met au service de la relation thérapeutique avec la personne accompagnée. Il est une caisse de résonnance en développant une attitude EPOCHE. Il s’agit de mettre en suspens nos représentations et d’adopter une curiosité de l’autre.
Le principe est de porter attention à ce qui se passe dans la relation thérapeutique, ce qui se passe entre NOUS, l’accompagné-e et le thérapeute. C’est dans cet espace que la notion de caisse de résonnance prend son sens. Elle permet de renseigner sur le vécu présent de la personne accompagnée qui comprend de manière non consciente son histoire passée. Ainsi, par cet espace d’attention au vécu, l’accompagné-e donnera du sens à son éprouvé.
L’intervention du Gestalt-thérapeute intervient dans le contact qui se commente dans l’ici et maintenant.
La Gestalt-thérapie est une thérapie de contact, de la relation. Il s’agit de remettre du mouvement dans ce qi s’est figé, d’ouvrir les possibles, de développer la compétence de choisir et de « reprendre » de la Responsabilité dans nos actes.
Pour en savoir plus, vous pouvez écouter l’émission : Une approche existentielle du soin psychique
L’estime de soi
L’enfance
Ce qui construit l’estime de soi est d’abord l’amour inconditionnel des parents.
L’enfant doit se sentir en sécurité et tenter de nouvelles expériences sans appréhender la réprimande ou la critique de ses parents. Ses réussites, il est essentiel de les valorisées. Quant à ses erreurs ou difficultés, elles sont nécessaires à l’apprentissage.
« L’erreur est une formidable opportunité d’apprentissage. » Jane Nelsen
Estime de soi haute et basse
Les personne à haute estime de soi n’ont pas peur d’agir. Elles savent que l’échec est normal. Les personnes à basse estime de soi s’identifie à l’échec. Elles pensent que si elles échouent, elles sont nulles. Leur confiance en eux se dégrade progressivement.
Nous interprétons la réalité
C’est le discours intérieur qui nous mine. Nous interprétons négativement la réalité. La dévalorisation est inutile. Cessons de regarder la vie via le prisme des médias. La TV et l’image renvoyée par celle-ci nous trompent.
L’estime de soi n’est pas du narcissisme
Nous sommes trop sévères avec nous même : soyons nos amis, soyons bienveillants et acceptons nos imperfections.
Qu’est-ce que l’estime de soi?
Selon Christophe André, psychiatre et psychothérapeute, L’estime de soi est la façon dont on se voit… ». C’est une donnée fondamentale de la personnalité.
L’estime de soi comporte des aspects comportementaux et cognitifs. D’une part, elle influence nos capacités à l’action et se nourrit en retour de nos succès. D’autre part, elle dépend étroitement du regard que nous portons sur nous. Enfin, l’estime de soi reste pour une grande part une dimension affective de notre personne : elle dépend de notre humeur de base, qu’elle influence fortement en retour.
En résumé, une bonne estime de soi facilite l’engagement dans l’action. Elle est associée à une auto-évaluation plus fiable et plus précise, et permet une stabilité émotionnelle plus grande.
L’estime de soi est en lien avec la théorie de l’attachement. Plus l’attachement de l’enfant est sécure, plus il développe une estime de soi de qualité.
La Gestalt-thérapie ou l’art de la relation
La Gestalt-thérapie est une méthode de psychothérapie qui développe l’Être dans la conscience de la relation.
Comment je peux être présent à moi-même tout en étant en relation avec l’autre ? Comment permettre la co-création du lien relationnel ?
Gestalt est un mot allemand qui vient du verbe « gestalten » qui signifie « mettre en forme, donner une structure ».
Il s’agit donc, au cours du travail thérapeutique, de mettre en lumière comment nous sommes en contact avec nous-même et avec les autres.
1. D’où vient la Gestalt-thérapie?
Gestalt est un mot d’origine allemande qui vient du verbe « gestalten » qui signifie « mettre en forme, donner une structure ».
Il s’agit donc, au cours du travail thérapeutique, de mettre en lumière comment nous sommes en contact avec nous-même, avec les autres et avec notre environnement.
La Gestalt-thérapie a été élaborée par Fritz Perls, psychiatre et psychanalyste, et Laura Perls, docteure en psychologie. Elle s’inspire de différents courant tels que la phénoménologie, l’existentialisme et la psychanalyse.
Cette méthode de psychothérapie appartient au courant de la psychologie humaniste.
2. Les principes de la Gestalt-thérapie.
Dans cette démarche thérapeutique, l’importance est davantage donné au « savoir comment », qui est mobilisateur de changement, qu’au « pourquoi » de l’explication de l’origine des difficultés.
La gestalt thérapie est un art de vivre le présent. Elle met l’accent sur la conscience de ce qui se passe dans l’instant présent aux niveaux sensoriel, affectif, intellectuel, social et spirituel.
L’instant présent est une expérience de contact avec autrui. Cette expérience contient aussi le souvenir, les expériences antérieures, les fantasmes, les situations inachevées, les anticipations et les projets.
Par ailleurs, chacun de nous est un sujet complexe qui évolue au sein d’un environnement. Et c’est cette interaction qui nous met en contact avec le monde.
3. L’accompagnement thérapeutique en Gestalt-thérapie
Souvent, nous répétons des comportements passés qui n’ont plus de sens aujourd’hui. C’est dans l’ici et maintenant de la relation thérapeutique que nous allons les « décortiquer » pour expérimenter de la nouveauté.
Au cours de la séance, je suis également attentive à l’expérience du vécu corporel comme forme d’expression de soi. Ces prises de conscience vont vous permettre de remettre de la fluidité, du mouvement, là, où quelque chose s’est figé et entrave votre relation avec les autres.
La relation thérapeutique favorise, par le dialogue que l’on crée entre nous, l’accès à l’autonomie, à la responsabilité de soi et à la créativité dans sa propre vie. Elle vise à vous redonner confiance en vous et à vous permettre de faire des choix adéquats pour diriger votre vie.
« Certaines approches thérapeutiques se définissent elles-mêmes, (…), comme des thérapies de l’émotionnel, du corporel, ou du non-verbal. Mais ce qui mobilise le Gestalt-thérapeute c’est la manière d’être au monde de la personne qui vient le consulter, (…).
Et si ce patient, ou cette patiente, est la plupart du temps débordé(e) par « ses» émotions, il ne sera question ni de soutenir cette émotion ni de l’en débarrasser. Il s’agira seulement de l’aider à percevoir, à se souvenir, ou à raisonner. C’est-à-dire l’aider à être au monde avec une gamme de possibles bien plus riche que le seul être-ému-au-monde.
À l’opposé, si la personne ne dispose que d’un être au monde rationalisant, la thérapie passera sans doute par la « re »-conquête, (…), du pouvoir être ému, du pouvoir être imaginant, ou du pouvoir être se souvenant.
Jacques Blaize (Le contacter, l’expérience, le temps )
La théorie de l’attachement
Qu’est-ce que l’attachement ?
La théorie de l’attachement est un champ de la psychologie qui s’intéresse aux interactions entre l’enfant et son environnement (les parents). Ces interactions ont un impact sur la confiance en soi, l’estime de soi et sur la régulation du stress.
L’impact d’un attachement sécure agit sur l’ensemble de la vie d’une personne.
Nicole Guédeney est pédopsychiatre, spécialiste de la théorie de l’attachement. Dans une conférence donnée à la Cité des Sciences, elle a présenté les grandes lignes de la théorie de l’attachement.
La théorie de l’attachement est une théorie des besoins émotionnels des bébés. Quand la figure d’attachement répond aux besoins émotionnels de l’enfant, ce dernier se sent mieux et peut se calmer. Dans la théorie de l’attachement, les caprices et le “cinéma” n’existent pas.Dès le début de sa vie et au long de celle-ci, toutes les situations de détresse dans le monde intérieur ou extérieur de l’enfant déclencheront des comportements d’attachement. Les situations de détresse dépendent de l’environnement ou des sensations de l’enfant (par exemple, une dent qui perce).La théorie de l’attachement est d’abord une théorie spatiale et physique. Au fur et à mesure du développement de l’enfant, il pourra se contenter d’accessibilité, de disponibilité et d’évocation de sa figure d’attachement.C’est l’enfant qui s’attache : il cherche la sécurité, la compréhension et le contact auprès de ses figures d’attachement. C’est la figure d’attachement qui comprend, prend soin et protège.
- Qu’est-ce qui déclenche l’attachement ?
A partir de 9 mois, toute distance supérieure à celle que l’enfant peut supporter déclenchera des comportements de recherche de proximité.Vers 9/ 12 mois, les enfants détestent être séparés de leurs figures d’attachement.
2. Qui sont les figures d’attachement ?
Les figures d’attachement sont les personnes qui élèvent l’enfant dans les 1° mois de sa vie : le plus souvent, la mère et le père, puis les substituts parentaux (comme la nounou ou les éducateurs de la crèche).La figure d’attachement principale est celle qui s’est occupée le plus souvent et le plus durablement de l’enfant pendant les 1° mois de la vie de l’enfant. Il est important de savoir que cette hiérarchisation des figures d’attachement a une nécessité vitale et instinctive. Dans la nature, l’enfant avait intérêt à ne pas réfléchir afin de choisir vers quelles figures se tourner mais plutôt intérêt à filer le plus vite possible vers une figure d’attachement préférentielle pour assurer ses chances de survie.Le fait que les bébés se tournent plus vers la mère que vers le père n’a rien à voir avec l’amour mais avec la construction du lien d’attachement.Les figures d’attachement principales de construisent dans les 9 premiers mois de la vie et chacune de ses figures est irremplaçable, spécifique et non interchangeable.
3. Quelles sont les conditions de la sécurité du bébé ?
Selon Nicole Guédeney, plusieurs conditions sont nécessaires pour que l’enfant construise des figures d’attachement en lesquelles il a confiance et avec lesquelles il se sente en sécurité :
- répétition des conditions d’attachement de la part des figures d’attachement (réponses par du contact physique et de la compréhension aux appels de l’enfant)
- la continuité des personnes dans les soins apportés à l’enfant
- la prévisibilité et la cohérence des réactions des personnes qui s’occupent de l’enfant
- des séparations limitées en fonction de l’âge de l’enfant
Recherche d’autonomie et attachement sont-ils compatibles : bien s’attacher pour mieux se détacher ?
Le bébé veut comprendre comment marche le monde : la curiosité et l’envie d’apprendre sont capitaux pour la survie de l’enfant. Mais le bébé est un explorateur prudent. Au delà d’une certaine distance, le bébé revient parce qu’il est trop loin de sa figure d’attachement.
Entre 9 et 12 mois, le bébé constitue le phénomène de base de sa sécurité avec chacune de ses figures d’attachement. Il les utilise comme base pour explorer et se tourne vers ses figures d’attachement pour du confort et du soutien. Les figures d’attachement sont comme des portes-avion pour le décollage de l’enfant.
.« L’attachement, bien loin d’interférer avec l’exploration, la stimule. » – Nicole Guédeney.
Dans la théorie de l’attachement, les figures d’attachement donnent le “caregiving”. Cela signifie qu’elles savent qu’elles doivent protéger le bébé. Les parents, principales figures d’attachement, peuvent le faire de manière prévisible et cohérente mais surtout se corriger s’ils se trompent.
Caregiving, c’est répondre aux besoins d’attachement et d’exploration par :
- le partage émotionnel
- la consolation
- le soutien
- la proposition de solutions
- l’aide apportée à l’enfant plus grand pour qu’il trouve lui même ses solution
Le caregiving est la capacité de la figure d’attachement à :
- percevoir et interpréter les signaux verbaux et non verbaux du bébé de manière adéquate et rapide
- à accepter le besoin d’attachement du bébé (c’est-à-dire le fait que le bébé pleure et soit parfois triste, sans pour autant penser que le bébé fasse du cinéma)
- être sensible à la détresse du bébé, en montrant assez d’empathie pour répondre à ses besoins
- soutenir l’exploration du bébé et favoriser la résolution de problème ensemble
- réguler les émotions du bébé
- respecter son rythme de développement
- faire sentir à l’enfant que je sens ce qu’il ressent sans être moi-même submergé par mes émotions.
La Gestalt-thérapie s‘appuie sur la théorie de l’attachement dans ses principes d’accompagnement psychologique.
